Signé entre l’État guinéen, Winning Consortium et Rio Tinto Simfer en vue de l’exploitation de l’immense gisement de fer de Simandou au Sud-est de la Guinée.
A nnoncé à la RTG, l’accord tripartrie est signé le vendredi dernier avec une durée de 35 ans prévoit un co- développement entre Rio Tinto avec sa filiale Simfer ( bloc 3 et 4) et Winning Consortium ( bloc 1 et 2).
Simandou est un des plus vastes gisements de fer au monde, mais aussi un serpent de mer. Le contrat concerne les infrastructures, le développement minier, le port, selon Fadi Wazni responsable de Winning Consortium.
Il prévoit la construction d’un chemin de fer d’environ 670 km pour relier le corridor minier à un port minéralier sur la côte guinéenne au Sud de Conakry.
Le chemin de fer et le port en eaux profondes devraient être terminés en décembre 2024 selon les termes de l’accord annoncé à la RTG. Et la première production commerciale devrait voir le jour au plus tard le 31 mars 2025.
L’exploitation est entravée depuis des années par des litiges sur les droits miniers, les soupçons de corruption et de l’ampleur des investissements à réaliser dans une région enclavée et un pays cruellement dépourvu d’infrastructures.
 
 
Le ministre guinéen des mines et de la géologie, Moussa Magassoumba à déclaré à la RTG que le gouvernement guinéen avait négocié avec des sociétés minières et on a réussi à avoir 15% des rails, du port, des mines.
L’ensemble du projet représente plusieurs milliers d’emplois direct.
Selon des experts, la Guinée pourrait disposer des plus importantes réserves mondiales non exploitées de fer à haute teneur, parmi d’autres ressources naturelles et minières considérables ( bauxite, or, diamants, capital hydrologique), mais celle-ci n’empêchent pas le pays d’être très pauvre.
Ibrahima Sory Bangoura