La semaine qui vient de s’achever est riche d’actualités relatives à la rentrée scolaire, la célébration de la Journée internationale des personnes âgées ou semaine des personnes de troisième âge, l’inauguration de l’école primaire de Dixinn 1, (Diawadou Barry), la nomination des facilitatrices du cadre de dialogue inclusif. Auparavant, il faut bien noter des échos du procès du massacre du 28 septembre 2009 et des 64 ans d’indépendance. Autant de sujets qui ont alimenté la chronique tant à Conakry, qu’à l’intérieur du pays.
FETE DE L’INDEPENDANCE
Après la célébration de la fête d’indépendance dimanche, 2 octobre dernier sur toute l’étendue du territoire national, les Guinéens, dans la majorité, n’ont cessé de commenter des faits aussi historiques qu’actuels. Dans les bureaux, bars café, restaurants, lieux publics…chacun de sa manière, faisait de commentaires, apportant son grain de sel à la commémoration de cette fête.
Les anciens, témoins des faits, donnaient toute la quintessence du processus qui a conduit à l’accession de notre souveraineté sans oublier les pionniers dont le camarade Ahmed Sékou Touré. Ce panafricain qui, téméraire, a osé affronter tous les obstacles de l’empire colonial français jusqu’ à l’acquisition de la liberté, une notion si chère aux Guinéens. Cette souveraineté, les Guinéens se doivent de la préserver avec jalousie et pour toujours.
Malheureusement à Conakry, notamment à Ratoma, quelques personnalités particulièrement les jeunes, ont voulu donné une connotation à cette fête nationale. Encore des affrontements entre forces de défense et des jeunes, ont ébranlé les habitants et les usagers de la route Le Prince où il y a eu des blessés et une voiture Pick-up des forces de l’ordre, calcinée. Ce qui est vraiment regrettable.
Or, le 2 octobre est un jour de joie, de bonheur et de recueillement c’est-à-dire, avoir la pensée à nos illustres disparus qui s’étaient battus contre les  envahisseurs blancs jusqu’à l’obtention de notre indépendance ; une indépendance acquise dans la haute lutte. Pourquoi ce jour, certains guinéens se permettent de jouer à la provocation ? C’est inadmissible !
Sachions toutefois, que c’est en se mobilisant autour d’un idéal, qu’on peut réussir. Mais sans l’unité, le pays n’ira nulle part. Alors, tous, conjuguons le même verbe pour bâtir une nation forte et prospère.
Ibrahima Sory Bangoura