LA semaine dernière a été marquée par l’ouverture des classes, après trois mois de vacances ou de repos. Le constat est alarmant. Pourtant, l’on se souviendra toujours de la catastrophe des résultats enregistrés fin de la session scolaire 2021-2022. Des résultats qui n’encouragent point, mais de par les temps qui courent, motivent plus d’un. Et c’est par rapport à tous ces aspects que la récente rentrée scolaire n’a enregistré de grande affluence, donc morose.
Eh bien, pendant les vacances, nombre de cadres de l’éducation et d’institutions éducatives, se sont employés à organiser des ateliers, des sessions, des séminaires de formations pour rehausser le niveau des enseignants qui, à l’ouverture des classes, étaient plus nombreux que les élèves. Une absence sans précédent du côté des apprenants qui, maintenant, sont appelés à affûter leurs armes pour éviter la giboulée de l’année dernière. Les parents doivent accepter de mettre leurs enfants en route pour l’école, même si la conjoncture actuelle ne dit pas son mot.
Avant l’ouverture, nombre d’écoles ont fait des retouches et l’extension. Ce qui, selon les autorités de l’éducation, a favorisé à la construction de plus de 500 salles de classes. Ce qui n’est pas à négliger.
Alors, mettons notre énergie au capital de notre système éducatif, pour relever les défis de l’école guinéenne.
Ibrahima Sory Bangoura