En République de Guinée, les compagnies minières avaient jusqu’au 31 aout 2023 pour se conformer aux dispositions des articles 184 et 185 du code minier qui exigent le rapatriement de 50% des recettes issues des exportations des richesses minières en devise.
Ce délai leur avait été donné par le président de la transition,  colonel Mamadi Doumbouya en début aout lors d’une rencontre au ministère des Mines et de la géologie.
Selon le ministre Moussa Magassouba, les entreprises minières concernées sont à pied d’œuvre pour respecter les instructions des autorités.
« Par rapport à l’ultimatum donné aux responsables des compagnies minières sur le respect des articles 184 et 185 du code minier qui exigent le rapatriement de 50% des recettes issues des exportations des richesses minières en devise, il faut dire que plusieurs sociétés sont à pied d’œuvre pour respecter les instructions données », a t-il dit.
Il était donc difficile pour le département de faire un bilan exact des entreprises minières qui se sont conformées aux instructions du Gouvernement.
« Le processus continue mais à l’heure où nous sommes, on ne peut pas faire un état des lieux. Mais les jours à venir on pourra dire exactement quelles sont les sociétés qui ont fait le rapatriement et celles qui ne l’ont pas fait à date. C’est un processus qui se fait au niveau de la banque centrale. Le ministère des Mines et de la géologie observe le processus, les jours à venir on pourra se prononcer par rapport au respect du délai et faire un état des lieux complet ».
Pour le gouverneur de la banque centrale de Guinée, l’Etat guinéen aurait perdu plusieurs  millions en devise par le fait du non-respect des dispositions des articles 184 et 185 du code minier guinéen.
 Ibrahima Sory Bangoura