Le syndicat libre des enseignants chercheurs de Guinée (SLECG) prépare une nouvelle grève des enseignants dans les prochains jours. C’est ce qu’a été retenu au cours de l’assemblée générale ce samedi 23 novembre au siège dudit syndicat à Donka dans la commune de Dixinn.
Après plus de 10 mois de suspension de grève, suite au protocole d’accord signé le 10 janvier 2019 entre le gouvernement représenté le ministère de l’éducation nationale et de l’alphabétisation et le SLECG, désormais la machine des négociations est au point mort et la crise de confiance se cristallise encore plus entre les deux parties.
Selon le secrétaire général du SLECG, Aboubacar Soumah dira que « vous savez le 10 janvier dernier, nous avions signés un accord, un accord dans lequel, où il y avait un point nodal, qui allait nous être utile, mais les opérations d’assainissement du fichier éducatif, nous nous sommes lancé dans cette épreuve. Les 99% des contractuels sont avec nous ». Plusieurs anomalies poursuit-il sont à signalées à savoir « sur les cas des personnes valides, le rapport qui nous a été présenté est le suivant : 2723 personnes valides, le MENA a signalé 1084, en enseignement technique et professionnel 187 individus, zéro décès, en réalité 14 décédés. En ce qui concerne les non postés 17, énumérés par le MENA, contre 85, 49 personnes détachées d’après nos enquêtes préliminaires, il y a un grand écart entre nos deux rapports » a précisé le numéro 1 du SLECG.
Dans le même sillage, la coordination des enseignants contractuels de Guinée s’est affiliée à ce jour aux effectifs du SLECG souhaitant ainsi les engager dans les effectifs de la fonction publique a affirmé le porte-parole Alseny Mabinty Camara « nous avons été dupé, mais le dupe ne passera plus, car nous sommes déterminés à aller jusqu’au bout du combat, nous avons toujours été empêchés lorsque nous avons toujours voulu manifesté notre mécontentement par rapport à la façon le MENA nous a traité, mais très malheureusement au jour d’aujourd’hui nous sous sommes rendu compte, que nous pouvons avoir le salut ailleurs, c’est le cas du SLECG » a déploré M . Camara
A l’issue de cette assemblée générale, le syndicat libre des enseignants chercheurs de Guinée a décidé de se retirer à la Commission d’assainissement du fichier éducatif, tout dressant une correspondance au gouvernement dès le lundi 25 novembre, dans laquelle il compte énuméré : la prise en charge des enseignants contractuels, le payement des 8 millions comme salaires de base, faute de quoi, une grève générale pourrait être déclenchée dans les plus brefs délais sur tout le territoire national.
Amara Touré