Comme à chaque période des grandes vacances, les activités de certains élèves varient selon les circonstances de vie des uns et des autres. A Conakry, ce mois d’aout marque le début des cours de vacances, ce qui leurs permettent de préparer éventuellement les prochaines rentrées scolaires.
Il s’agit pour nombre d’élèves en classes préparatoires des examens nationaux (2016-2017), de renforcer leur capacité de compréhension, se planifier et aussi faire dissiper les lacunes observées au cours de la précédente années scolaires, tels sont les objectifs souhaités pour ces apprenants et les siens.
C’est le cas d’une petite classe au quartier Dixinn centre 2, où la plupart des élèves en situation d’examen, conviennent à s’inscrire dans un cours de vacances. Certes, ils sont une dizaine d’élèves à prendre part chez le Maitre Mamadou Traoré, enseigne sur la physique ; il a scindé son emploi du temps en 2 au quotidien, certains sont programmés le matin et d’autres le soir.
Pour lui, « ces pratiques permettent largement les élèves de rehausser leur niveau de compréhension, si certains élèves ne comprenaient pas, pour cause de l’excès du nombre pléthorique des élèves pendant l’année scolaire, ces cours de révisions constituent pour eux, une seconde opportunité, de comprendre certaines zones d’ombres observées pendant les cours classiques, je fais un appel à tous les parents d’élèves d’inscrire leurs enfants en vue de renforcer leur formation.»
Cependant, ces activités éducatives ne sont pas pour autant, la ligne tracée pour certains d’entre eux ; comme les plus démunis, qui viennent des contrées lointaines de Conakry (villages). Ces jeunes élèves s’attellent aux activités lucratives, qui leurs occasionnent de se procurer un peu d’argent pour préparer la future entrée scolaire ; c’est le cas du petit commerce et de cirage de chaussures pour d’autres.
Aux dires de Samba satina Diallo, élève « je vends les parapluies en cette période des vacances. Cela me permet d’amasser un peu d’argent, pour que je puisse m’acheter des fournitures scolaires et également économiser de sou afin d’assurer le minimum pour mes études. Nous quittons très loin d’ici, et nos parents sont vieux et pauvres, donc nous n’avons pas de choix, sinon, on aurait souhaité réviser comme certains de nos amis de la promotion. »
Actuellement, ces groupes de révisions continuent à se déroulés dans les quartiers de Conakry, en dépit des difficultés rencontrées chez la plupart des élèves, les plus motivés demeurent optimistes quant à leur formation.
AMS