Afrique
Toi, berceau de l’ humanité,
Toi, gardien de mon nombril, je te salue,
O Afrique de mes ancêtres
Sous le joug colonial séculaire
Tu perdis bien de tes valeurs
En échanges de celles importées
Avant ta liberté le départ, le départ des envahisseurs
Tu consentis d’énormes sacrifices
Pour ton identité perdue ta gestion
Ironie au Afrique moderne
Au fil des ans, tu es dépersonnalisée
Tu détruis plus que tu ne construises
Dans ton nid saignant, sont hébergés des despotes
Se mesurant à l’ange de la mort
O Afrique moderne
Tu travers l’océan de la corruption
Tu es rongée par le laxisme
Tu deviens fruits succulents
Am Touré