J’ai la chance d’avoir un président qui est très jeune, qui est même plus jeune que moi », dixit Amadou Bangoura, directeur générale de Horoya AC.
Né en Guinée, mais qui a fait ses études au Sénégal et en Europe, M. Bangoura Amadou, depuis 2018 il est le nouveau directeur générale du Horoya Athlétique Club de Conakry.
De nos jours, il à la lourde charge d’aseptiser le club de Horoya AC de Matam. L’homme qui a prêté serment de gagner son pari avec l’aide de tous ses concitoyens. Amadou Bangoura, est un homme pétri de talent et qui n’aime pas d’échec. Amadou Bangoura nous parle comment le club Horoya AC fonctionne, c’est-à-dire de son administration, en passant par les organisations des compétitions nationales et internationale, la situation des joueurs, les entrainements.
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Horoya : Parler-nous de votre fonction ?
AB : je suis directeur général du Horoya Athlétique Club de Conakry, et comme directeur général, je m’occupe la gestion aux quotidiens du club.
Faites-nous l’état des lieux depuis que vous êtes à la tête de la direction ?
J’ai pris fonction en octobre 2018, je profite de votre micro remercié le grand patron, Mamadou Antonio Souaré qui a bien voulu me confier cette mission. Et donc, je travaille avec mon jeune président Soufiane Souaré. Depuis ma prise de fonction, les choses se passent très bien à mon niveau, puisque mes responsabilités en tant que manager, c’est de tout coordonner, en fait je n’église aucun point. C’est vrai que le public lambda ne voit que les matchs sur le terrain, mais bien avant les matchs, il y a tout un ensemble de chose qu’il faut coordonner, depuis la situation des joueurs, les entraînements, les préparatifs, les repas, la santé des joueurs, les logements, il y a beaucoup de domaine dans lequel, il ne faut pas négliger. Et nous allons tout faire pour mettre les joueurs dans les meilleures conditions optimales pour exercer leurs métiers.
Quelles solutions envisagez –vous ?
Vous savez, j’ai pour habitude d’être très pragmatique. Donc, en fonction de problématique que nous avons, si c’est des problèmes de logement, juste un exemple, nous avons pour habitude de proposer à nos joueurs un certain nombre de logements en fonction de leur situation. C’est-à-dire, s’ils sont célibataires ou mariés, c’est des facteurs que nous prenons en compte. Je vais aussi sur le terrain pour aller trouver les appartements pour négocier les meilleures conditions pour le club et équiper le logement, ensuite loger le joueur. Si c’est pour des raisons de santé, nous allons amener le joueur chez le meilleur praticien pour avoir le meilleur diagnostic, une fois on a le meilleur diagnostic, nous allons trouver la meilleure solution pour soigner le joueur, c’est toujours comme ça.
Si c’est le problème d’organisation par exemple d’un évènement sportif, par exemple le match qui vient d’avoir lieu, quand nous avons réussi, le club Enyimba FC du Nigéria en CAF, nous allons également cadrer tous les problèmes de sécurité, de réception des adversaires, de mettre des joueurs à l’internat. En fait, il y a tout une série de mesure  que nous anticipons dès le départ. Donc, on va budgétiser pour savoir combien ça nous fait financièrement? Ensuite, responsabilisé chaque personnes dans sa tâche. Je ne suis pas seul dans le travail, j’ai un principe, je travaille avec mes collaborateurs, mon secrétaire général avec qui, je collabore beaucoup, j’ai un charger d’organisation de la compétition M. Dioumessy, qui s’occupe du déplacement et quand on est à l’extérieur, j’ai une collaboratrice, qui n’est autre que Mme Paulette qui s’occupe aussi du déplacement, nous avons un responsable pour la gestion du patrimoine de Horoya AC, avec tous ceux que nous avons comme patrimoine, depuis le centre de regroupement, des appartements qui est M. Alsény Sangaré que je responsabilise à ses tâches.
Donc, chacun de faire un retour de ceux qui est fait, et nous coordonnons, nous suivons, nous contrôlons. Et moi, je travaille par délégation, j’aime bien travailler, je n’aime pas centraliser les choses à mon niveau, chacun travaille dans son domaine de compétence.
Quel commentaire faites-vous de la qualification historique de HAC en demi-finale de la CAF ?
C’est d’abord une grande fierté pour la Guinée, depuis 1978, le club n’avait pas atteint un tel niveau. Et depuis que le club a été acheter par M. Mamadou Antonio Souaré on a gravi des échelons et Dieu merci, sous ma direction, on est aujourd’hui en demi-finale, ce n’est pas un travail personnel, c’est le travail de toute une équipe, depuis le propriétaire. Qui met ses moyens à notre disposition pour travailler, jusqu’au président Soufiane Souaré qui coordonne, moi le secrétaire général, en fait chacun a eu sa part de responsabilité dans cette réussite.
Vraiment je suis très heureux que nous atteignons cet objectif-là, et ce n’est que l’objectif, ce n’est pas la finalité, nous savons où nous voulons aller. D’ailleurs, quand on m’a confié le club, l’objectif était clair, nous venons pour gagner une ligue des champions Africains. Donc, ce que nous avons aujourd’hui, ce n’est qu’un début, mais ce n’est pas une finalité.
Au sein de l’effectif de votre club Horoya AC, les étrangers semblent être au-dessus de la mêlée, pourquoi ?
Ça c’est un constat que vous faites, moi en tant manager je ne vois pas comme ça. Vous s’avez, j’avais lis un commentaire d’un journaliste, qui se dit très heureux, que Horoya AC soit le seul club Africain à avoir autant de nationalité. Il y a deux vision que nous pouvons avoir, en tant qu’africain, moi je suis fier qu’on est beaucoup de nationalité. Mais, quand je regarde l’avenir du football Guinéen, on peut avoir un certain repère, moi en tant manager que je fasse la discrimination. Le football, c’est le seul domaine, le seul secteur d’activité ou c’est le terrain qui commande.
Donc, ce que pourrais dire à mes frères guinéens, c’est-à-dire, les joueurs guinéens, c’est de travailler et on a la chance d’avoir un entraineur, Lamine N’Diaye qui a une expérience exceptionnelle, qui partout où il est passé, il à valoriser les compétences locales. Est-ce-que c’est la question qu’on doit se poser ? Non. C’est nous guinéens qui doit travailler pour que ce grand Monsieur se rend compte que notre pays à de la qualité. Vous pensez qu’à compétence égale, M. Lamine N’ Diaye va préférer chercher des joueurs à l’extérieur, pour moi non. Et je vous garantis, que si les joueurs guinéens travaillent, même ceux qui ne sont pas connu aujourd’hui on est en train de leur observer. Donc, qu’ils se mettent au travail. Car, chacun à sa chance à Horoya, Horoya, c’est vraiment un endroit ou tout guinéen doit pouvoir s’épanouir.
Entre vous et le président Soufiane Souaré, le lien est-il toujours renforcé, si oui comment ?
Moi, j’ai la chance d’avoir un président qui est très jeune, qui est même plus jeune que moi. Et dès ma prise de fonction, M. Antonio Souaré m’avait dit, qu’il souhaite que je collabore étroitement avec M. Soufiane Souaré. Donc, depuis ça, vraiment ce n’est qu’un plaisir, on peut avoir des moments de diffusion de différence de certains points, mais ça c’est toujours fait dans la chaleur avec beaucoup de considération et honnêtement je ne peux avoir un meilleur supérieur hiérarchique aujourd’hui en Guinée.
Quel regard portez-vous sur le football guinéen ?
Permettez-moi, pour cette seule question d’avoir beaucoup de réserve, ce que je sais, il y a le potentiel en Guinée, est-ce que nous optimisons ce potentiel, je ne sais pas? Quand même le potentiel est là.
Parler-nous de l’Administration de HAC ?
L’administration, c’est beaucoup de choses. Comme je vous ai dit, aujourd’hui on est organisé par poule, il y a mon secrétaire général qui s’occupe de tout ce qui concerne les réglementations, l’organisation des compétitions nationale, les rédactions de contrat, parce que, c’est des domaines de compétence, chacun fait son travail ensuite il me remonte l’information, nous échangeons là-dessus, nous validons tout. Et tout est fait de façon synergie, et je suis très heureux d’avoir un secrétaire général comme M. Kotymi Mady Kaba, il est très compétent et ouvert avec qui je collabore beaucoup.
Au niveau du secrétariat général, nous avons des secrétaires qui sont très bien spécialisés dans leurs métiers, nous avons un service de comptabilité, un chargé de patrimoine, à l’organisation, à l’étranger. En fait, il y a beaucoup de compétence, et ce n’est pas seulement le Horoya AC comme l’équipe professionnelle, il y a aussi Horoya Basket, Volley, Handball, l’équipe féminine, il y a le centre de formation que nous sommes en train de finaliser. J’ai beaucoup de personnes sous ma responsabilité, dont je dois prendre aussi soin.
Dites-nous, après votre qualification, si la direction a été contactée par les entreprises ou sociétés guinéennes ou Africaines ?
C’est ma seule déception, vraiment, la seule entreprise qui est venue vers nous, c’est l’Agence Barry Voyage. Je dois reconnaitre la vision de ce M. Barry, car, il a très vite compris que pour un club, comme pour Horoya AC qui joue la demi-finale d’une compétition Africaine, qu’associer son image, c’est gagnant-gagnant pout tout le monde.
Mais, pour moi c’est une déception, quand je vois, des grandes compagnies panafricaines qui sont en Guinée aujourd’hui, je n’ai pas à citer les noms, qui ont des Agence partout en Afrique, des compte bancaires, où même les grosses sociétés miniers qui ne cherchent l’opportunité de venir vers Horoya, pour dire écouter M. vous êtes en train de faire du super boulot pour la Guinée, comment nous pouvons travailler ensemble ? Mais, nous sommes ouvert, peut être leur vision marketing est limitée, mais, c’est dommage pour la Guinée. Aujourd’hui, même les clubs informels doivent venir, nous c’est ceux que nous souhaitons. Ce n’est pas seulement le problème de Horoya.
Avez –vous un commentaire à faire sur le départ de l’ancien coach, Da Rosa ?
Moi je suis quelqu’un qui n’aime pas regarder derrière, M. Da Rosa est venu, il a travaillé, aujourd’hui nous avons décidé d’avoir une autre vision, grâce au propriétaire du club et le président Soufiane Souaré, il nous à donner l’opportunité d’avoir un coach à la dimension de nos ambitions. Donc, nous souhaitons à M. Da Rosa le meilleur avenir qu’il soit, et j’espère il nous souhaitera la même chose.
Votre mot de la fin
Mon mot de la fin, revient aux supporters, les écoles qui ont bien voulu répondre à notre appel quand nous sommes partis vers eux, d’ailleurs, nous allons nous déplacer pour les remercier et encore les sensibilisés en leur disant que le Horoya AC appartient à tous les jeunes de Guinée.
Et tous jeunes de Guinée qui aiment le sport, que ça soit un garçon ou une fille, il faut qu’ils comprennent qu’ils ont leur place au Horoya AC, il ne faut pas qu’ils ont de complexe, il faut qu’ils se montrent ambitieux.
En tout sous ma direction, je serais très attentif pour qu’on donne la chance aux jeunes. Car, l’avenir c’est des jeunes.
BISSport : Un stage Africain des entraineurs et d’arbitrage de SAMBO
C’est sous le haut patronage du ministère des Sports, de la Culture et du Patrimoine Historique et sous l’égide de la Fédération Internationale de SAMBO et la Confédération Africaine de SAMBO et de discipline Associée, ont organisé un stage Africain des entraineurs et d’arbitrage de SAMBO du 14 au 20 mars 2020 au palais des Sports du Stade du 28 septembre, sis dans la Commune de Dixinn.
Le SAMBO est un art martial d’origine Russe qui a été fondé en Russie Ex URSS depuis 1938 au temps de l’armée rouge par trois professeurs d’arts martiaux.
Hadja Aissatou Baldé, 2ème vice-présidente de la FGS, dira « c’est une grande fierté et à la fois une joie sans borne de vivre cet événement sans précèdent de haute portée nationale et internationale qui se pose comme la réponse à la demande du sport et des sportif en République de Guinée. Il s’agit de la naissance de la promotion et du développement d’une nouvelle discipline sportive dans le gotha, le grand bassin des sports olympiques en République de Guinée. C’est l’aube joyeuse du SAMBO toutes catégories confondues.
Le SAMBO est né avec le soutien du département des sports, le Comité National Olympique et Sportif Guinéen et la Fédération Guinéenne du SAMBO, les athlètes et les techniciens résolument engagés dans le processus de la diffusion et de la considération des valeurs du sport dans tous les secteurs de la société en l’occurrence la vaste étendue de l’éthique, la morale de la sécurité, de la paix et de la santé.
Pour Baldé, le SAMBO a fait son introduction dans les disciplines sportives de la Guinée en 2018 et a permis de raffermir les relations Russo-guinéennes grâce à Maitre Bah Amadou Sadiga qui est ceinture noire 4ème dan et ceinture noire de plusieurs disciplines.
Ce stage se fixe pour objectif l’enseignement et le perfectionnement des règles, des normes et des principes destinés aux arbitres et techniciens, enseigner la philosophie et l’éthique du SAMBO et enfin montrer la place du SAMBO au sein des disciplines olympiques.
Le stage se tient dans un contexte historique marqué par l’avancée exponentielle du SAMBO. Rappelons pour mémoire les termes de la lettre d’information de la Fédération Internationale du SAMBO relative à l’intégration du SAMBO au sein du CIO, a-t-elle-conclu.
SOEE YOUG IL, secrétaire de l’Ambassade de la République Populaire Démocratique de Corée du Sud, je remercie le président de la FGS, la Guinée et la Corée du Sud, c’est deux pays frère depuis longtemps.
Grâce à nos deux présidents, Ahmed Sékou Touré et KIM IL SUNG. Donc, la Guinée et la Corée du Sud, c’est une longue relation historique. La Corée du Sud est là pour soutenir et travailler avec la Guinée.
Bah Amadou Sadiga, président de la FGS, l’essentiel est que la Guinée aussi puisse avoir les arbitres comme à l’image des autres pays. Si vous regardez aujourd’hui le sport guinéen, la Guinée est en manque des arbitres et des entraineurs internationaux. Les fédérations n’organisent pas les stages de formations, mais sur le plan international, nous avons besoins d’avoir aussi les représentants de notre pays pour pouvoir valoriser le SAMBO sur le plan national et sur le plan international, ça nous permettra encore de participer à des stages de formation, c’est tout ceux qui nous à pousser d’inviter le 1er vice-président de la Confédération Africaine, qui est président de la commission Africain des arbitres et membre de la commission international des arbitres.
J’ai toujours œuvré dans le sens des armes martiaux, quand j’ai été président de la ligue guinéenne de Karaté de la ville de Conakry, j’ai eu à organiser pas mal des compétitions.
Et de nos jours, nous parlons de SAMBO, en peu de temps nous avons puis décroché deux médailles sur le plan Africaine, nous avons participé au 14ème championnat d’Afrique qui s’est tenu au Maroc et la Guinée a été classé 9ème sur le plan Africain, dont, le président international a adressé une lettre de félicitation et de remerciement au Comité Olympique et Sportif Guinéen.
Pour le président de la FGS, l’ambition est tellement grande et nous souhaiterons compétir sur le plan Africain et pourquoi pas mondial, nous comptons ramener les médailles pour la Guinée, parce que c’est notre vision et objective. Nous voulons servir le sport et non ce servir du sport comme font d’autres.
Maitre Alsény Bayo, représentant du ministre des SCPH, c’est une occasion de remercier la FGS. La fédération elle est soucieuse, c’est qui a conduit à l’organisation de cet événement. C’est à travers des bonnes prestations que nous pourrions avoir des bons athlètes pour accomplir une compétition nationale et internationale.
Selon Alsény Baya, le stage du SAMBO est destiné aux arbitres et aux techniciens toutes catégories confondues. Après tout le SAMBO est à la base de la formation des militaires Russes, donc ce qui veut dire qu’après tout, c’est un art martial à la fois civil et militaire.
BIS