Ancien joueur et entraineur du FC Séquence, puis sélectionneur du Syli cadet, junior et espoir. Souleymane Camara, est un pire fruit du football guinéen. Considéré comme l’un de meilleur entraineur de sa génération, il ne compte plus s’arrêter à mis chemin.

Trois fois champions en coupe national avec le FC Séquence de Dixinn, Souleymane Camara a dignement représenté la Guinée sur le plan national et international.

Avec son physique impressionnant, il incarne déjà la responsabilité de conduire une équipe nationale de sont pays. Fier d’être un bon formateur pour son pays, la Guinée. L’ancien milieu du terrain de FC Séquence nous parle de son métier d’entraineur, de ces projets, de sont regard sur le championnat et le football guinéen, mais aussi sur le système du jeu de Kaba Diawara durant cette CAN.

Pour plus d’information sur ce jeune prodige du football guinéen lisez !

Nrguinee.net : Parler-nous de votre métier d’entraineur ?

SC : Je suis entraineur depuis 20 ans maintenant, pour moi, c’est un métier. Parce que, quand tu as un diplôme, c’est un métier. Donc, je suis passionné de ce métier d’entraineur depuis très longtemps. J’ai passé toute ma vie dans ça et aujourd’hui  j’ai encore beaucoup de choses à faire dans l’avenir, si tout va bien.

Quelles sont vos projets ?

J’ai plein de projet que je ne peux pas tout citer. Mais, mon projet primordiale c’est de passer ma licence A. Car, qui parle le métier d’entraineur, parle forcement la formation. Donc, il faut se former pour mieux former les autres. Alors, quand nous voulons former, il faut être très bien formé. C’est mon objectif, le second, c’est d’avoir de l’expérience avec les équipes nationaux et faire des belles performances dans le championnat guinéen. J’ai opté pour ça, mon objectif principal d’abord, c’est de passer d’abord ma licence A, le reste l’avenir nous dira.

De nos quel regard portez-vous sur notre championnat, mais aussi de notre football ?

Je vais commencer par le championnat, je pense bien que nous somme en marge progression. Parce que, le Horoya AC arrive à faire des belles prestations dans les compétitions continentales, on arrive à garder l’indice.

Même si les autres clubs se sont fait éliminer très tôt. Mais, on a le niveau, il y à l’environnement qui n’est pas les mêmes. Ce n’est pas des joueurs qui sont issue des centres de formation digne de nom comme les marocains où les tunisiens. Et ils commencent à partir de 8 à 10 ans, avant 18 ans, ils ont la maturité  déjà surtout les domaines, et pour nous telle n’est pas le cas, on est tellement pressé. Donc, je pense bien nous devrons être très patient même sur le plan local et accepter que les joueurs se forment, qu’il est un très bon niveau avant de sortir de la Guinée. Parce que, c’est  arrivé tout à l’heure  aux deux meilleurs joueurs du championnat guinéen qui traine de nos jours en Europe, ils n’arrivent toujours pas de progressé.

Je sais que le championnat est en plein progression, les entraineurs travaillent dure. Avant dans le notre championnat, le meilleur buteur avait toujours 7 où 8 buts pour tout une année. Mais, aujourd’hui même le deuxième meilleur buteur est capable de marquer 12 à 13 buts. Donc, ça veut dire qu’on travail dure, je crois que c’est une fierté pour le football guinéen.

Quel est votre analyse sur le système de jeu du coach Kaba Diawara durant cette CAN ?

 C’est quelques choses que je déplore au niveau des supporters ça n’engage que moi, il y a plein de système dans le football. Mais, après c’est l’animation qui compte, c’est l’entraineur qui prépare l’animation et les joueurs à 80% dans le match exécutent et l’entraineur n’a que 20%. Lui, c’est de faire le changement, les rappels et être exigeant par rapport à tout ce que tu as préparé qu’ils essayent de ressortir ça sur le terrain. Dès fois même les joueurs sont capables de changer le système entre eux, parce qu’ils ont 80%.

On peut demander un joueur de dribler quand c’est nécessaire, on peut demander à un joueur de frapper quand il est en position, c’est des professionnels. Donc, je crois à ce niveau le système ne nous ont pas causé des problèmes, seulement si ça n’a pas été bien travaillé, c’est  là où ont peut avoir des problèmes.

Si on à eu des occasions dans le match, si il avait plus de volonté dans le jeu, je crois on allait s’en sortir. Mais, après le football n’a pas toujours de vraie, il ne faut pas toujours blâmer le coach quand ce n’est pas, ceux qui n’est pas bien.

Essayons de mettre un projet de long terme, de faire comme les maliens, les sénégalais et surtout d’être patient. Tant qu’on change des joueurs où des entraineurs à chaque fois, on n’aura pas une équipe nationale digne de nom. Il faut un projet de long terme  qui se fixe sur un effectif,  qu’on se dise oui la vérité c’est quoi, dans deux CAN il nous faut être en demi-finale où en finale, mais avec la patience et un entraineur qui a de l’expérience.

Pour moi, ce  qui est fait est fait, c’est le football. Il ne faut pas toujours accuser l’entraineur, certainement il a voulu faire bien, tout le monde peut faire  des erreurs. On se focalise trop sur le système, il y a combien de pays qui joue avec deux où trois défenseurs, chacun impose sont système en fonction de sont groupe. Ce que je n’ai pas du tout apprécié, dire qu’on n’a pas des ailiers rapides comme Fodé Mansaré, Ibrahima Bangoura ‘’Tabra’’ où Ibrahima Yattara ‘’Laurent Pokou’’, c’est pour vexer les autres joueurs qui sont partie avec le groupe. Parce que, c’est lui qui a former le groupe et faire sont choix, il doit assumer. Et je crois ça peut vexer les autres ailiers, les joueurs cités ont été très bon, mais qui n’ont jamais amené un trophée inter- continental pour nous. Donc, nous respectons tous ce qui on mouillé le maillot pour la Guinée, mais un entraineur doit aussi apprendre à protéger sont joueur.

Votre message à l’endroit de nos dirigeants pour le rayonnement du football guinéen ?

C’est de ce donné la main, aujourd’hui, les mécènes ont fait que l’image du football de la Guinée à changer. Par rapport à leur maigre moyen, chacun investie à sa manière, donc, nous ne faisons que les encouragées, les félicitées et aussi les remerciés. Parce qu’ils ont fait qu’aujourd’hui que les joueurs guinéens ont commencé à toucher 10 à 20 millions de nos francs pour ne pas aller en Europe et se retrouver en 6ème division.

Aujourd’hui, voilà l’exemple pour le  cas de Morlaye Sylla, qui est entrain d’être parmi le meilleur joueur de l’Afrique. Ils vont essayer de se donner la main, d’éviter les petites querelles entre eux, parce que ça ne peut pas avancer un pays.

Tant qu’ils sont mal entourés par les personnes hypocrites qui ne cherchent que leurs petits pains, on n’ira nulle part. Il faut donc, qu’il est une entente, sinon notre football n’ira nulle part, nous resterons toujours dans la boue.

Antonio Souaré est-il la solution pour le football guinéen ?

Tout bon guinéen est une solution pour nos problèmes, il ne faut pas citer le nom. Chacun à sont club privé et chacun investie à sa façon. Vouloir parler d’Antonio Souaré seulement ça veut dire que les autres ne font rien.

Ce qui est sûre, chacun à sont projet et qu’il pense à aider les pauvres comme ils ont entrain de le faire et surtout pensée à l’avenir du football guinéen. Il n’y a pas de partie prise, tout le monde est là pour aider à sa manière, je crois bien, nous allons  avancer dans ce sens.

Votre message   

C’est de dire aux publics guinéens, de se calmer. La Guinée c’est un chantier sur tous les plans. On est loin de remporter un trophée, c’est l’objectif de tout le monde. Quand on n’est pas prêt on se patiente, pour les supporters, on a les meilleurs joueurs du monde et pour tant on à des chemins à parcourir. Qu’on se calme, qu’on arrête de blâmé toujours les entraineurs, parce que, les entraineurs ne sont pas capable aussi de jouer à la place des joueurs.

Ibrahima Sory Bangoura